Empire
Nous respirions la joie de vivre
Avant que de partir
Pour un lointain qui dérive
Derrière une note d’empire
Dans le métro avec une cravate
De toréador
En soie blanche avec motifs
Tout multicolore.
Peindre à la main derrière
Elle doit penser soudain
A un mur de brique, un mur de brique
La Claude a eu une crise
Et plus qu’humaine enfin
Face au mur de brique
Qui la retient.
Des califes arabes ou marocains
Se profilent sur le sable
Moites et humides attachent aux mains
Evoluant dans la campagne
Elle les poursuit, les cherche en vain
Mais il est déjà trop tard
La passion qui naquit et la retint
S’efface en tons blafards.
La Claude a eu une crise
Et plus qu’humaine enfin
Face au mur de brique qui la retient
Peindre à la main derrière
Elle doit penser soudain
A un mur de brique
Un mur de brique.
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