Lady du Sentier de Loosy
J’ai vu passer une voiture dans le ciel
Son bruit la suivait j’ai mis le son un peu plus fort
Y’a plus d’un porc qui s’appelle Hector, Hector
La porte de ma chambre s’est fermée un peu plus
Et close, tout de go, ballon ovale
Y’a plus d’un narval qui s’appelle Martial, Martial
L’attrait du fer, se dresser en l’air
Les yeux par terre, la tête en arrière
Chapiteau Babebi ou cirque Caroline
Et la famille des lapins s’élance sur la piste
En patins l’ours Bill, Toubidoum, Titoubi, Titoubou
Lancent des briques à Titours, Nanane et Gros Ours
Jack et Navet, pas encore assommés s’essoufflent
Dans les cours et c’est la folie dans le quartier Cartier
L’attrait du fer, se dresser en l’air
Les yeux par terre, la tête en arrière
L’attrait d’un spectacle raté, toujours, à réussir
Devant des spectateurs athées, un public d’alcooliques
La musique ça c’est du rock
Dans ce fatras, trouver son rôle
Avoir l’air de ne pas s’en faire
Quand on boit, on rote
On laisse sortir toute cette gnole, cette gnole
L’attrait du fer, se dresser en l’air
Les yeux par terre, la tête en arrière
Couler le long de nos chemises, revers
Et cols canard col-vert debout en hiver
Tout du long, tout du long, tout du long
Sur mon pantalon
L’attrait du fer, se dresser en l’air
Les yeux par terre, la tête en arrière
Ma télé pas éteinte est un cratère de lave
Que ce petit volcan duquel habituellement
Sort cette voix si suave
Doucement, doucement en chantant
L’attrait du fer, se dresser en l’air
Les yeux par terre, la tête en arrière
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