Le Cygne noir
O arrache de tes dents le cœur
Du cygne noir de la plaine
Lave-le ensuite de tes pleurs
Qu’un doux frisson te retienne
Cours plus vite que le vent d’ici
Qui décoche flèche puis crible
Sur toi refuse longue lutte
Nul d’entre eux n’est invincible
Que toutes tes forces
Aujourd’hui fassent place
A leur fils et à leur fille
Plus fous que sages
Et puis tout en haut, là-haut dans les glaces
Où perdurent neiges éternelles
Glaciation qui laissera place
A l’édelweiss de la veille
Monter à genoux sur les cimes
Faire un triomphe à ce beau
Qui régnant en maitre dans l’île
Sur le toit du monde d’en haut
Puisqu’il en soit ainsi enfin
De l’originelle faute
Mauvaise puissance perçue par l’un
Comme un péché pour les hôtes
Si bien qu’elle laisse, délaisse
Toute une partie de son corps
Puis dise une très basse messe
En l’honneur de tous ses morts
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