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Le Soleil est parti
Personne ne vole les heures
Des morts en toute conscience
Ceux qui leur déposent des fleurs
N’ont guère souci de leurs essences
Le soleil est parti
Avant la fin des jours
Même le temps s’enfuit
Plus de traces alentour
Au cours de rites invisibles
Dans un monastère oublié
Sur une montagne tangible
Là où le mystère se défait
Notre clairière sous frondaisons
Publique, scénique et punique
Voguons dessus le tourbillon
Au son du cor, « Tempus fugit »
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