Monte avec moi dans l’autobus

Mets-toi à penser très fort

Aligne un tas de rébus

La réalité finit, finit par avoir tort.

Quand la monnaie déchange

N’est plus qu’une foule de vieux

Papa, Maman sont les archanges

D’un aigre-doux, désireux, désireux d’oublier.

Œil pour œil, dent pour dent

La chair appelle

Appelle le sang…

Prends soin de ces quelques âmes

Emmène-nous dans les airs

Emporte-nous sur les nuées

Nous nous aimerons pour toute

Pour toute l’Eternité.

Pour parfaire la légèreté

Crie et ouvre grand ta couche

Attrapons tous les oubliés

S’échapper des bateaux-mouches

De ta bouche.