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Personne ne dort

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Tes deux yeux de crapaud mort d’amour

Temps pommelé, femme fardée

Je suis parti je ne sais où

N’étant que l’ombre de moi-même.


Dis-toi est-ce que tu l’aimes ?

Tu meurs d’amour, tu meurs d’amour

N’étant que l’ombre de moi-même.


Chaque matin est un matin de plus

Pour reposer ton corps de la veille dansante.


Même si l’on s’éclabousse

De mer avariée de travail

On sent comme une mousse

Qui grimpe, grimpe au soupirail…


Dans cette chapelle réfrigérée

En un profond sommeil d’alors

Ceux que l’on voit vont frissonner

Mais iront plus loin dans leur corps.

Ils meurent d’amour, ils meurent d’amour

Mais iront plus loin dans leur corps

Ils meurent d’amour, ils meurent d’amour

N’étant que l’ombre de toi-même

Tu meurs d’amour, tu meurs d’amour

L’amour qui grimpe au soupirail

On meurt d’amour, on meurt d’amour

Mais iront plus loin dans leur corps…

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