top of page

Premières Loges

125510550_421236575945803_85673626232217
20190917_133547.jpg

Je suis en faim d’adolescence

Tu me dis finie la puberté

Mais tu ne me parles par décence

De l’amour que pour lui tu éprouvais

Mieux sans dire un mot par l’esprit

Tu me guides en prenant sa place

En jouant de ce qu’il aurait dit

Si son fils tout petit lui était apparu


Soyons aux premières loges

D’une année intense qui bouleversa

Grâce à l’almanach

Donnant aux mois de nouveaux noms

Aux ans de nouvelles forges

De sombres prémices

Vécues jusqu’à la mort

Alors épris de justice

Quel fut donc leur sort


Oh papa si tu m’avais connu

Dans cette grande maison blanche

Où je fus élevé soigné voyageant

Dans ces trains mus en silence

Heureusement à dix-huit ans

Grand-mère me dit l’avoir très bien

Vraiment très bien connu

Elle m’en parle si étrangement

Que l’on te croirait voir mis à nu


Sequentia falsi evangeli

Secundum marcam argenti

Fraus tibi decie

Cum sero esset una gens lusorum

Venit decius in medio eorum et dixit

Fraus vobis

Nolite cessare ludere

Pro dolore enim vestro missus

Sum ad vos


Frais comme un nouveau-né

Non daddy tu n’es vraiment pas mort

Tu t’es juste un peu éloigné

Quelquefois même de loin

Je perçois ton remords

A essayer d’imaginer la tête que tu avais

Daddy daddy

Je vais dans ta chambre, mummy

Pour regarder en cachette son portrait

Pire que le divorce

Elle est une mort atroce

Que le départ de l’un des deux conjoints

Qui laisse perdue une moitié d’orphelin

Ce titre figure sur

bottom of page