Renversant la Terre toute entière

Et plongeant dans la foule

Sortant de leurs propres frontières

Rendus forts par la houle

Tentant de nous porter en terre

Ils refusent nos prières

Oh Saint Esprit, sain, sain, sain, sain d’esprit

Un Lac ou une Journée

Par pitié Sœur, rendez-nous cette vie

Puisqu’on nous l’a volée

Je sens que je glisse ou est-ce un rêve ?

Je m’enfonce dans cette faille

Et de nouveau partons sans trêve

Abattre ces murailles

La mort au fond de nos entrailles

La mer, mer froide porte nos glaives

Hors de l’hypnose, mon fils aride !

Eternelle cause de mes abîmes

Des vaches aux lèvres rouge acide

Rien de nouveau mais tout fascine