Vaille que vaille
Un signe d’en-haut, rien qu’un signe d’en-haut,
Peur faute béate enfouie dedans la paille
Qu’untel a faite, lance au travers des sots
Puis cette affirmation renie la faille
Assez d’« I love you » pris comme incartades
Assez d’abords lourds surpris en ces coteaux
Assez de mots, d’échos noyés dans l’âme
Soumise, défaille, tous ceux-là tombent à l’eau.
Faites, ô landes, vaille que vaille
Qu’un détail enfin dise tout haut
Qu’haine et suaire, valent, valent, valent
Qu’on les voie, valeureux, sans chevaux
Tu n’es pas seule quand tu te sens si seule
Sois à genou quand un pèlerin trahit
Sincère affaire dont cette momie témoigne
Sincère délit, du sel poindra la vie
Tu pars dans une sphère en ton pays
Dosant la distance se présente l’effet
Insensée dans la joie, choisir aussi
D’un noir, d’une absence, un visage mortifié
Qu’indigne tu ailles, que l’élu te rejoigne
Un certain temps fasse varier ta course
O pauvres filles, inexpressif honneur
L’appui des fêtes, d’irrésistibles forces,
Parties, médailles, d’Amazones d’Asie
Le sexe fort tyrannise la gêne
De quoi tire-t-on ce long et vif désir
Là-bas faites en transe ce qu’ici ils craignent
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