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CATHEDRALE Réédition

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CATHEDRALE  Réédition

Réédition: 1997 

Format : cd (boitier standard) 

Labels : Cri du Chat Disques (Brésil) et Orcadia Machina (France) 

Design relooké par Jean-Marie Noël. 


Version augmentée des quatre titres du premier Ep du groupe paru en 1984 ("Rien", "Fêtes Komité", "Jardin botanique" et "Massabielle")

1

Du Son des Cloches

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2

Forme et Réforme

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3

Empire

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4

Brasier communiquant

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5

Piscine à Tokyo

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6

Cathédrale

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7

Frantz est mort

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8

Attitudes

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9

Ils s'éloignent

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10

Un Froid seul

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11

Jardin botanique

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12

Massabielle

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13

Rien

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14

Fêtes Komité

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Trinity N°3

Stanislas Chapel

La réédition du premier album du groupe de Bourges accompagné des titres du premier maxi de 1984, va permettre à la plupart d'entre nous de découvrir les premiers échos synthético-médiévaux , la première forme des brasiers neigeux, des feux froids du groupe le plus singulier de la vieille Europe : Opéra Multi Steel. Résolument opposés et farouchement incapables de se cantonner aux " sons comme il faut ", ils prodiguent dès ce premier album un univers aux textes à couper le souffle et la raison, faits de bris et de couleurs ; une musique à la croisée des inquiétants lochs calédoniens fanfreluchés où se côtoient Sir Nessie et Dame du Lac, et des contrées où nous nous noyons quotidiennement. Si " Un Froid Seul " et " Cathédrale " sont toujours aussi enchanteurs, " Piscine à Tokyo " énerve avec sa rythmique saccadée, tandis que " Massabielle " répand une indicible mélancolie ; ainsi, cet album désarçonnera aussi sûrement que ses successeurs, La musique d'Opéra Multi Steel n'étant pas de celle qui s'offre au passant pressé. En 1984, cette " Cathédrale " s'érigeait sur les ruines encore tièdes d'Orchestral Manoeuvres in the Dark (avant leur déchéance dans la parade des hits synthie-pop), se paraît de lignes de basses ondulantes taillées dans la même roche que The Cure et d'échafaudages synthétiques défiant les lois de la pesanteur. La musique et le chant s'affranchissant de tous les critères, n'obéissant qu'à la règle ultime de l'imaginaire et du fantasque ; offrant aux oreilles des gargouilles sonores à deux visages, à double-face. Du diable au chérubin il n'y a qu'une grimace ; Opéra Multi Steel , si sérieusement excentrique, si bizarrement gothique, a la grâce de ceux qui, tel le loup, refusent l'allégeance.

Le thé est offert dans leur roseraie pour ceux qui feront fi de l'Etiquette, ils en seront amoureusement récompensés par une musique qui n'a pas toujours le visage de son coeur.

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